En Polynésie, la danse est un symbole fondamental de la culture polynésienne ; et s’accompagne de tambours traditionnels (le pahu, tambour à deux peaux) et de chants, accompagnés des coquilles de conque et de flûtes nasale. 

La danse était autrefois destinée à accueillir un visiteur, prier, défier un ennemi ou séduire un camarade. A travers cette dernière, les Tahitiens donnent la parole au Mana (on t’explique tout dans un article précédent), l’appelant à faire rayonner les âmes.

Aujourd’hui, il existe quatre types de danse tahitienne :

Le Otea : devenue la plus célèbre des danses de Tahiti, elle était initialement réservée aux hommes. Elle est rythmée par un thème et une musique à base de percussions.

L’Aparima : pour cette danse, les danseurs sont généralement à genou et miment une histoire avec leurs mains. Les mouvements suivent le rythme du chant, accompagné d’instruments à cordes. La danse peut également silencieuse ou accompagnée de percussions.

Le Hivinau : ici, les danseurs se déplacent en cercle. Un groupe d’hommes prononce une phrase que la chorale reprend. Ils sont accompagnés d’un orchestre composé de tambours, et le rythme est dépend des chansons interprétées par les danseurs.

Le Pa’o’a : pour cette dernière danse, les danseurs forment un demi-cercle, et comme pour le Hivinau, un soliste masculin exprime un thème auquel le chœur répond. Un couple est mis en avant et danse dans le cercle. Cette danse est un dérivé des mouvements utilisés pour fabriquer une étoffe végétale obtenue en battant de l’écorce, appelée tapa. 

A ces quatre danses typiques s’ajoutent les danses des autres archipels, telles que la danse d’oiseau aux Marquises, Kapa aux Tuamotus et Pe’i aux Gambiers.

Chaque année, au début du mois de juillet, un concours est organisé pour célébrer le chant et les danses traditionnelles de Polynésie Française, le Heiva i Tahiti. On te l’explique plus en détails sur notre Instagram @camping.adventure.tahiti.

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